Dans son article (( le train de banlieu )) le journaliste fait le portrait caricatural de six voyageurs .imaginer un septième voyageur et faites son poratrait (

C'était une femme. Grande. Elancée. Aux traits fins. Elle avait tout d'une belle femme. Que dis-je... D'une magnifique femme. Ses cheveux, blonds, brillants, fins, retenus dans un chignon simple, encadraient son visage. Sa bouche, aux lèvres charnues, rose pâle apparaissait d'une douceur absolue. Son nez droit, fin. Elle avait cette stature de la femme fière, qui se tient droite, qui ne montre pas ce qu'elle ressent. Et ses yeux. Ses yeux bleus comme l'azur. Ses grands yeux clairs . Magnifiques. Mais si tristes. Ils avaient du refléter l'océan autrefois. Désormais ils semblaient recouvert d'un voile de souffrance. Le bleu de la mer pendant la tempête. Cette femme qui avait tout de la perfection avait cet air doux et gentil et pourtant, sa douceur semblait avoir été affectée... Elle respirait la tristesse. Mais, cela ne faisait que la rendre plus belle. Dans sa robe bleu nuit, avec des guipures aux manches et au col, elle resplendissait. Posée sur ses genoux, un livre dont une des pages était retenue par l'un de ses doigts. Elle regardait, par la fenêtre, loin, après l'horizon et de temps en temps s'échappait de ses yeux, une larme. Cependant personne n'osait l'interrompre, la sortir de cette espèce de transe où elle s'était plongée. La lumière de fin de journée apportait des reflets dorés à ses cheveux et chacun, assis autour d'elle, la contemplait avec une expression mêlant respect et humilité.